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Nos Wakamees ont du talent : Soumia Didi

Chaque mois nous donnons la parole à un(e) Wakamees qui oeuvre au quotidien pour rendre l’assurance impactante et transparente.

18 janvier 2021

7 minutes

Ce mois-ci, c’est Soumia qui a accepté de répondre à nos questions. Malgré ses rêves de devenir architecte, elle a entrepris des études d’ingénieure en informatique et est devenue « Business Analyst et Product Owner » chez Wakam. C’est avec beaucoup de franchise et d’humour, qu’elle nous raconte son quotidien chez Wakam, son expérience au Canada ou encore sa passion dévorante pour la mode et le luxe !

Hello, peux-tu te présenter ?

Hello je m’appelle Soumia Didi, je suis d’origine algérienne et je suis arrivée il y a maintenant 11 ans en France. J’ai rejoint Wakam il y a tout juste un an. Je suis « Business Analyst et Product Owner » sur les outils internes que nous utilisons pour la relation avec nos partenaires comme le CRM.

J’ai travaillé pendant longtemps dans le conseil et j’ai vécu deux ans au Canada avant de revenir à Paris en 2019. J’ai un diplôme d’ingénieur informatique mais je déteste coder (rires).

Où exactement au Canada ?

À Montréal ! Après l’arrivée de ma fille en 2016, on voulait un peu changer d’air et tenter une nouvelle aventure. Donc pourquoi pas changer de pays et voir ce qu’on peut faire ailleurs. L’expérience a été géniale !! On avait un rythme beaucoup plus cool qu’en France. Tu as l’impression d’être en vacances toute l’année.

On travaillait beaucoup, mais on avait du temps pour s’occuper de notre fille. On habitait à 15 minutes à pieds de nos lieux de travail. Ce qui nous laissait du temps pour avoir une vie de famille. On a fini par revenir car nos proches nous manquaient et on en avait un peu marre du temps ! Je suis habituée à des températures plus élevées que des -30° ou -40° degrés !

Tu es « Business Analyst et Product Owner » mais ça consiste en quoi exactement ?  

En fait j’ai une formation d’ingénieure informatique mais je déteste tout ce qui est développement. À la base je voulais être architecte (j’ai toujours eu un petit côté créatif !) Quand j’ai fini mes études, je cherchais un stage et je suis tombée sur quelqu’un de chez CGI avec qui ça s’est très bien passé. Je suis rentrée dans la filiale consulting pour faire de la gestion de projet.

Grâce à mes études, j’ai une acquis une grande sensibilité technique. Donc mon rôle est de faire le lien entre les métiers et l’IT.

Je comprends le besoin, je le traduis, j’oriente un peu aussi parfois (car je connais les contraintes techniques) et ensuite j’explique à l’IT ce que veut le métier. Si la solution convient, on la développe, avec parfois certains ajustements liés aux contraintes techniques. J’ai vraiment un rôle de facilitateur.

Peux-tu expliquer ton métier à un enfant de trois ans ?

Alors ma fille me pose souvent la question ! Et je lui dis que « je travaille sur un ordinateur ». J’ai déjà du mal à expliquer mon métier à mes parents alors à un enfant de trois ans… (rires)

Pourquoi as-tu rejoint Wakam ?

En revenant de Montréal, je me suis naturellement tournée vers le conseil et j’ai rejoint un grand cabinet. J’ai tenu un mois ! J’ai vraiment détesté. Je me suis vraiment demandée ce que je faisais là. En fait, je me suis rendue compte que j’étais malheureuse dans le conseil. Je suis quelqu’un d’humain et de proche des gens. Je trouve que ça ne fonctionne pas dans le conseil. Donc j’ai démissionné.

Je voulais vraiment être en interne car avec ma vie de maman, le conseil n’était pas compatible. Je ne voulais pas me retrouver à changer régulièrement d’endroit et effectuer des missions aux quatre coins de Paris et de sa banlieue.

J’étais vraiment à la recherche d’une nouvelle aventure et je voulais rejoindre une boîte dynamique. Je voulais faire quelque chose de différent et qui corresponde plus à ma personnalité.

Je voulais rejoindre une boîte dans laquelle tu viens comme tu es. Une boîte dans laquelle tu peux être toi-même finalement.

Que penses-tu du secteur de l’assurance ?

Je suis arrivée un peu par hasard dans le secteur. Lors d’une mission de conseil j’ai travaillé deux ans pour un gros assureur. Pour être honnête j’avais une très mauvaise image du secteur. Je ne connaissais que les produits classiques comme l’assurance auto ou habitation. Depuis que je suis chez Wakam ma vision a complètement changé !

Je n’imaginais pas l’étendu des produits que nous pouvions faire et je trouve ça génial ! On apporte une vraie innovation produit.

Une journée type pour toi chez Wakam ?

Comme dans beaucoup d’entreprise on n’a pas mal de réunions (rires) ! Surtout en début de semaine avec les réunions d’équipes. Et avec mon job je suis au contact de beaucoup de gens ! Donc les journées sont assez chargées. Ah et surtout je n’oublie pas d’aller chercher mon chaï latté amande pour bien démarrer la journée.

Sur quoi est-ce que tu travailles en ce moment ?

On travaille sur une nouvelle interface du CRM pour la rendre beaucoup plus user friendly. Elle arrive très bientôt, dans deux semaines pour être précise. Cela fait un an que je travaille sur le sujet ! Ça sera beaucoup plus pratique à utiliser donc j’espère que les gens vont moins râler* (rires)

*depuis l’interview, la nouvelle interface est sortie et elle est canon !

Un truc dont tu es super fière que tu as fait chez Wakam ?

Je vais te dire un truc un peu bateau mais c’est mon intégration. Je suis quelqu’un d’assez réservée quand je ne connais pas les gens. Mais une fois que je les connais, j’y vais à fond !! Aujourd’hui, je pense que je connais presque tout le monde dans la boîte et que les gens apprécient mon travail.

Si tu pouvais ajouter une chose dans les bureaux ?

J’aimerais bien une salle de repos ! Il y en avait une quand je travaillais à Montréal. On peut se poser entre deux réunions lors d’une journée chargée ou pendant le ramadan. Même pour les femmes enceintes cela pourrait être très pratique !

Si tu devais décrire la culture chez Wakam, tu dirais quoi ?

Boîte super flexible et super humaine, « mais de ouf ! » Je n’ai jamais vu ça ailleurs. On l’a découvert pendant le premier confinement.

Quand je vois la manière dont ils gèrent la crise depuis le début…Personne n’a été au chômage dans l’entreprise, nous avons énormément de chance.

Quand j’en discute avec mon entourage je me rends compte que toutes les entreprises ne gèrent pas aussi bien la crise. Tout le long de la pandémie, ils nous ont rassuré en étant hyper transparent et en nous donnant un maximum de visibilité. En plus, ils avaient mis en place des mesures super, comme le vendredi après-midi de libre pour permettre d’alléger un peu les semaines de travail.

Aussi, j’étais très stressée par rapport aux horaires quand je suis arrivée car je suis maman. Parfois j’arrive tôt car je dois partir un peu plus tôt pour récupérer ma fille et reprendre le travail chez moi si besoin. Ici, contrairement à d’autres entreprises, ce n’est pas mal vu. Chacun est libre de s’organiser comme il l’entend, il y a une relation de confiance, et je trouve ça génial.

Si tu pouvais changer de métier, tu serais ?

Je suis passionnée de mode donc je serai Directrice Artistique dans une maison de luxe. Je rêve de faire ça depuis des années mais je pense que je commence à être un peu vieille… ! Il faudrait que je reprenne mes études, refasse un master dans le marketing du luxe etc. Je passe des soirées entières à regarder des vidéos de fabrication de sacs sur internet (rires). Et je suis aussi passionnée par l’immobilier de luxe.
En fait je pense que je pourrai être Directrice Artistique ou agent immobilier mais uniquement pour les biens de luxe ! D’ailleurs, j’ai regardé tous les reportages sur Netflix qui parlent de propriétés de luxe, ça me fait rêver !!!!

Mais d’où te vient cette passion dévorante pour le luxe ?

Je pense que cela vient de mon père qui était fabriquant de chaussures. Il avait une usine à côté de la maison. Il vendait les chaussures en gros à des magasins qui revendaient au détail. Maintenant il profite de sa retraite.

Je me souviens que quand on était en vacances en France ou en Espagne, il achetait des chaussures en cuir pour les ouvrir et voir comment elles étaient faites. Je pense qu’il doit avoir plus de 200 de paires de chaussures. Il en prend très, très soin !

Mon père était passionné de cuir ! Il y en avait tout le temps chez moi donc je pense que c’est lui qui m’a transmis cette passion pour les belles matières tel que le cuir. Mais il n’y a pas que moi, il a transmis ça à toute la famille : mes frères, mes oncles, mon beau-frère. Ils sont tous tombés dedans !

Si tu pouvais changer de place avec quelqu’un pour une journée ?

Je prendrai la place de quelqu’un qui galère pour me rendre compte que la vie n’est pas si facile que ça et surtout en ce moment. On cherche toujours à avoir mieux mais on ne se rend pas forcément compte de la chance qu’on a.

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à Soumia quand elle avait 25 ans ?

À être parfois un peu plus égoïste. J’ai un gros problème, c’est que je m’occupe beaucoup des gens qui m’entourent mais pas forcément assez de moi-même.

Une petite routine le matin pour bien attaquer la journée en télétravail ?

Je vérifie mes emails dès que je me réveille pour préparer un peu ma journée ! C’est plus pratique quand je reviens après avoir amené ma fille à l’école.

Tes conseils pour être super efficace en télétravail ?

Je pense qu’il faut être super organisé et s’installer un petit coin pour bien travailler. Je regarde toujours si j’ai des réunions la veille pour le lendemain. Et je me bloque des créneaux pendant lesquels je vais pouvoir produire.

Ton restaurant préféré à côté des locaux ?

J’adore la nourriture aussi ! C’est d’ailleurs aussi pour ça que je suis revenue en France… ça me manquait trop à Montréal.

Alors ce n’est pas hyper proche (mais pas hyper loin non plus) . Il s’appelle « Season » c’est un restau un peu healthy ! Ils font des pancakes « de la mort qui tue », surtout le matcha et sirop d’érable ! Ils ont plein de choses : des toasts, des soupes, des smoothies. Je recommande !

Le mot de la fin ?

Merci d’avoir initié ça parce que je trouve ça génial* ! J’adore discuter avec les gens et ce n’est pas hyper facile avec la situation en ce moment.

*Moi aussi j’ai trouvé ça génial !
Propos recueillis en novembre 2020.

Emilien Matte

Brand Content & Social Media Lead